Depuis son élargissement aux achats immobiliers anciens, le PTZ dans l’immobilier ancien connait un joli succès auprès des ménages. Le point sur les chiffres de cette année et les critères pour en bénéficier avec Aura Finance.
Vous voulez acheter dans l’ancien mais ne savez pas comment financer votre bien immobilier ? Et si vous faisiez appel au PTZ ? Désormais élargi aux logements anciens – sous conditions de travaux et de ressources – depuis le 1er janvier à tous les ménages français qui deviennent propriétaires, le prêt à taux zéro réalise un joli succès en ce qui concerne les achats immobiliers anciens, et ce, à la surprise générale des professionnels.
En effet, selon une conférence de presse tenue par Jean-François Buet, le président de la FNAIM, ce dispositif « marche vraiment », alors que cette mesure « semblait réductrice au moment de son annonce. »
Preuve de l’engouement pour le PTZ dans l’ancien : de janvier à mai 2016, l’immobilier ancien a représenté 20% des prêts à taux zéro contractés, contre « 2 à 3 % » en 2015 seulement.
« Beaucoup de primo-accédants recourent au PTZ dans l’immobilier ancien, dans des villes moyennes et des zones rurales où les prix demeurent raisonnables.
Avec des taux très bas et des prix en baisse, un PTZ accessible à 40 % de primo-accédants supplémentaires, c’est vraiment un levier important », a précisé Jean-François Buet.
Le PTZ dans l’immobilier ancien : des travaux à hauteur de 25% à prévoir
Pour l’heure, 30 000 PTZ ont été contractés entre janvier et mai 2016, contre 14 400 sur la même période, en 2015.
D’abord réservé à 600 communes rurales l’année dernière avant d’être désormais élargi à l’ensemble du territoire, le PTZ dans l’ancien peut être contracté sous certaines conditions et critères d’éligibilité : les travaux d’amélioration-rénovation (création de surfaces habitables nouvelles ou surfaces annexes, modernisation, assainissement, aménagement des surfaces, travaux visant à obtenir des économies d’énergie, etc.) doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’achat.
Ainsi, à titre d’exemple, selon la FNAIM, si un acquéreur veut profiter du PTZ en achetant un appartement ancien de 80m2, il devra réaliser des travaux à hauteur de 25 000€ pour un bien valant 75 000€ à Mulhouse, des travaux à hauteur de 43 000€ pour un achat de 129 000€ à Clermont-Ferrand, ou des travaux à hauteur de 200 000€ pour un bien estimé à 600 000€ à Paris.
PTZ : ce qui change à partir du 1er janvier 2016
Depuis le 1er juillet 2016, il faut savoir qu’un particulier voulant rénover son logement via un Eco-PTZ doit désormais fournir les pièces justificatives de la réalisation des travaux à la banque dans les trois ans qui suivent l’obtention de son prêt.
Par ailleurs, depuis cette même date, les particuliers ayant fait une demande d’éco-prêt à taux zéro peuvent également en solliciter un deuxième pour le même logement.
La somme des deux prêts ne devra cependant pas dépasser les 30 000€ et le deuxième emprunt servira à financer de nouveaux travaux éligibles pour obtenir ce type de crédit.
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