Sommaire
- 1 Pourquoi les banques mettent en attente les prêts immobiliers ?
- 2 Le taux d’usure : un plafond qui bloque les dossiers
- 3 Quel impact sur les emprunteurs à Bordeaux ?
- 4 Que font les banques dans l’intervalle ?
- 5 Comment avancer malgré la mise en attente des prêts ?
- 6 Ne laissez pas le contexte freiner votre projet
Pourquoi les banques mettent en attente les prêts immobiliers ?
Face à un contexte économique tendu, de nombreuses banques françaises choisissent de suspendre temporairement l’octroi de crédits immobiliers. À Bordeaux, comme dans d’autres grandes villes, cette décision a des conséquences concrètes sur les porteurs de projets immobiliers. Si vous avez récemment essuyé un refus ou un report de financement, vous n’êtes pas seul. Cette mise en pause n’est pas liée à votre dossier personnel, mais à un mécanisme réglementaire : le taux d’usure.
Le taux d’usure : un plafond qui bloque les dossiers
Le taux d’usure correspond au taux maximal auquel un prêt peut être accordé, toutes charges incluses (assurance, frais de dossier, intérêts). Il est recalculé mensuellement depuis 2023, en réponse à la forte remontée des taux. Or, lorsque les taux de crédit proposés par les banques frôlent ou dépassent ce seuil, elles ne peuvent plus légalement prêter, sous peine de sanction.
Pourquoi ce blocage ?
Les banques doivent intégrer leurs propres frais et marges dans le taux qu’elles appliquent aux emprunteurs. Si le taux d’usure ne monte pas suffisamment pour couvrir leurs coûts, elles préfèrent geler temporairement l’activité de crédit plutôt que de prêter à perte. Cela crée une période d’attente, souvent observée à l’approche d’une nouvelle révision du taux d’usure, comme ce fut le cas fin décembre dernier.
Une stratégie économique pour préserver les marges
En mettant en attente les prêts immobiliers, les banques cherchent à protéger leur rentabilité. L’envolée des taux directeurs, combinée à des coûts de refinancement plus élevés, comprime leurs marges. Résultat : certains établissements jugent préférable de suspendre les nouveaux dossiers plutôt que de risquer une rentabilité nulle voire négative sur les prêts accordés.
Quel impact sur les emprunteurs à Bordeaux ?
Dans une ville dynamique comme Bordeaux, où la pression immobilière est forte, ces blocages peuvent retarder des projets cruciaux : achat de résidence principale, investissement locatif, ou encore acquisition dans le neuf. Mais cela ne signifie pas qu’aucune solution n’existe.
Des refus liés uniquement au contexte réglementaire
Beaucoup de ménages voient leur demande refusée non pas pour manque de solvabilité, mais parce que le taux TAEG proposé dépasse le taux d’usure en vigueur. Ce phénomène est particulièrement observé sur les prêts de longue durée (plus de 20 ans) ou les profils avec des taux d’assurance élevés.
Les solutions pour contourner l’impasse
Heureusement, des alternatives existent :
- Solliciter un courtier en crédit immobilier à Bordeaux qui connaît les banques encore actives et peut ajuster les paramètres du prêt (durée, apport, type d’assurance) pour rester dans les clous du taux d’usure.
- Décaler son projet de quelques semaines pour bénéficier d’un taux d’usure plus favorable après révision.
- Simuler plusieurs scénarios de financement avec notre simulateur de prêt immobilier.
Notre équipe de courtiers à Bordeaux vous accompagne dans cette période complexe, en activant les bons leviers selon votre situation.
Que font les banques dans l’intervalle ?
Certaines banques continuent à traiter les dossiers de manière sélective. D’autres suspendent purement et simplement leur production de crédit, en attendant la nouvelle révision du taux d’usure.
Un gel temporaire, mais pas une fermeture définitive
Il est important de souligner que cette mise en pause est temporaire. Elle vise à éviter une désorganisation économique ou une concurrence déséquilibrée entre banques. Dès que les seuils réglementaires sont réajustés, les établissements reprennent leurs activités.
Un calendrier de révision à surveiller
Les emprunteurs doivent désormais intégrer ces cycles de révision dans leur stratégie de financement. La prochaine mise à jour mensuelle du taux d’usure peut faire toute la différence sur l’acceptation d’un dossier.
Vers une adaptation du marché ?
Cette situation illustre aussi la nécessité pour les banques et les autorités financières d’adapter les règles aux réalités du marché. Plusieurs voix s’élèvent pour proposer une réforme durable du mécanisme de l’usure, afin qu’il joue réellement son rôle protecteur sans bloquer l’accès au crédit.
Comment avancer malgré la mise en attente des prêts ?
En tant que futur acquéreur, il est important de ne pas rester seul face à cette complexité. Un courtier expérimenté peut faire toute la différence pour optimiser votre dossier et cibler les établissements encore réceptifs.
Préparer son dossier en amont
Même si votre projet est mis en pause, profitez-en pour :
- Rassembler toutes les pièces justificatives nécessaires : bulletins de salaire, relevés de compte, contrat de travail… Consultez la liste complète ici
- Travailler votre capacité d’emprunt avec des outils de simulation précis
- Optimiser votre apport ou revoir votre projet immobilier pour qu’il soit plus compatible avec le contexte actuel
Explorer d’autres leviers de financement
Selon votre profil, vous pouvez également envisager :
- Le rachat de prêts pour regrouper vos crédits et alléger votre endettement
- Une réflexion patrimoniale globale avec des solutions d’assurance de prêt plus compétitives
- Un accompagnement spécifique si vous cherchez à acheter votre résidence principale à Bordeaux
Ne laissez pas le contexte freiner votre projet
Même si les banques mettent temporairement en attente la production de prêts, il existe encore des marges de manœuvre. Le plus important est d’être bien conseillé, bien préparé, et de ne pas perdre de vue votre objectif. Chez Aura Finance, nous vous accompagnons pour transformer une contrainte en opportunité, et vous permettre d’aboutir à une solution de financement adaptée à vos besoins, même dans un marché sous tension.