Pour la première fois depuis 2015, le budget de l’État français devrait connaître une baisse significative en 2024. Selon les prévisions de Bercy, les crédits accordés à différentes missions de l’État pour 2024 s’élèveront à 356 milliards d’euros, soit une baisse de 4,8 milliards d’euros par rapport à 2023.
La fin des boucliers tarifaires de l’énergie
Cette baisse significative des dépenses est principalement attribuée à la fin progressive des boucliers tarifaires pour le gaz et l’électricité. Le bouclier tarifaire est un dispositif mis en place pour protéger les consommateurs contre les hausses excessives des tarifs de l’énergie. La fin de ce dispositif a pour conséquence une baisse considérable des dépenses allouées au programme du “service public de l’énergie”.
Les dépenses consacrées à ce programme, qui comprennent les boucliers énergétiques et l’indemnité exceptionnelle carburant, passeront de 21,7 milliards d’euros à 7,7 milliards d’euros en 2024. Cela représente une économie impressionnante de 14 milliards d’euros, selon les projections de Bercy.
Réduction du déficit et de la dette publique
En plus de la fin des boucliers tarifaires, plusieurs autres mesures d’économie contribuent à cette baisse des dépenses. On peut citer la diminution du chômage, qui réduit le recours aux contrats aidés des entreprises, et les modifications apportées au logement, notamment la suppression du dispositif Pinel et la refonte du Prêt à taux zéro.
Ces économies sont une partie des efforts déployés par le gouvernement pour réduire le déficit public et l’endettement de la France. L’objectif est de ramener le déficit public sous l’objectif européen de 3% (il était de 4,7% fin 2022) et de réduire l’endettement à 108,3% du Produit intérieur brut en 2027 (contre 111,6% fin 2022).
Impacts sur les consommateurs et les ménages
La fin du bouclier tarifaire aura des implications majeures pour les consommateurs. Selon les estimations de la Commission de régulation de l’énergie, sans ce dispositif, les prix de l’électricité auraient bondi de 35% en 2022 et de 100% en 2023. En conséquence, le gouvernement devra mettre en place des mesures pour accompagner les ménages les plus modestes.
Votre accompagnement avec Aura Finance sur Bordeaux
Alors que ces changements budgétaires peuvent sembler intimidants, il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seul. Aura Finance, courtier de référence à Bordeaux, est là pour vous accompagner dans vos projets immobiliers, de regroupement de crédits ou d’assurance de prêt.
Notre équipe d’experts est disponible pour vous aider à naviguer dans le paysage financier en constante évolution. Nous travaillons de manière proactive pour comprendre vos besoins individuels et vous aider à planifier en conséquence. Que vous cherchiez à acquérir votre première maison, à investir dans l’immobilier ou à renégocier votre prêt immobilier existant, nous sommes là pour vous aider.
De plus, avec la suppression du dispositif Pinel et la refonte du Prêt à taux zéro, il est plus important que jamais de bénéficier des conseils avisés d’un professionnel pour faire les bons choix. Aura Finance peut vous guider à travers ces changements, en veillant à ce que vous bénéficiiez des meilleures opportunités de financement disponibles.
En tant que courtier en prêts immobiliers, nous avons accès à une gamme étendue de produits de crédit de différents fournisseurs, ce qui signifie que nous sommes en mesure de trouver le prêt qui correspond le mieux à vos besoins spécifiques. Par ailleurs, notre expertise en matière de regroupement de crédits peut vous aider à gérer efficacement vos emprunts, et notre connaissance des assurances de prêt peut garantir que vous êtes correctement couvert.
Alors que le paysage financier continue d’évoluer, Aura Finance est là pour vous aider à comprendre ces changements et à prendre des décisions éclairées. Avec nous à vos côtés, vous pouvez avancer avec confiance dans vos projets financiers.
Augmentation des dépenses dans certains secteurs
Alors que le gouvernement prévoit de réduire globalement les dépenses, certains domaines vont voir leurs crédits augmenter. C’est le cas de l’Éducation nationale et de la Défense. L’Éducation nationale verra ses crédits passer à 64,2 milliards d’euros, soit 3,9 milliards d’euros en plus. Quant à la Défense, son plafond prévisionnel sera augmenté de 3,3 milliards d’euros à 47,2 milliards d’euros.
Conclusion
La baisse prévue des dépenses de l’État en 2024 est une évolution majeure, et une première depuis 2015. Toutefois, cette réduction des dépenses soulève également de nombreuses questions et défis. Il sera crucial pour le gouvernement de trouver un équilibre entre la réduction du déficit et de la dette et la garantie de services publics de qualité pour tous les citoyens. La fin des boucliers tarifaires, par exemple, nécessitera des mesures d’accompagnement pour les ménages les plus modestes. De plus, l’augmentation des dépenses dans des domaines clés tels que l’éducation et la défense montre que la réduction globale des dépenses n’est pas une solution universelle. Dans l’ensemble, cette évolution est un signe positif de la volonté du gouvernement de prendre en main la situation financière du pays, mais sa mise en œuvre doit être soigneusement gérée pour minimiser l’impact sur les citoyens.