La suppression de la taxe d’habitation demande aux communes de réformer la taxe sur les résidences secondaires et les logements vacants. Nice et Bordeaux après Paris et d’autres villes vont gonfler cette année leur taxe sur les résidences secondaires pour dissuader les meublés touristiques type Airbnb.
A Bordeaux Alain Juppé va demander l’augmentation de la surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires. Il souhaiterait faire grimper le taux de 20 % à 50 % pour les impôts de 2019 pas très loin de la butée de 60 % autorisée par la loi de finances 2017.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a obtenu une large majorité à droite comme à gauche pour tripler le taux de la taxe, à 60 %. Fin 2017, la ville basque de Saint-Jean-de-Luz a doublé à 40 % son taux pour application dès cette année. Et le maire de Toulouse y a réfléchit.
Le maire de Saint-Jean-de-Luz Jean-François lrigoyen décrit cette nouvelle taxe comme un moyen de stabilisation, puisque le nombre de résidences secondaires a à peine diminué sur son secteur (-3.4%), mais surtout comme une source de recette supplémentaire en ces temps difficiles pour les collectivités.
A Bordeaux les logements de petite superficie habituellement occupés par les étudiants ne sont plus disponibles, et la pénurie se fait sentir.
Avec le taux à 20 % en vigueur les investisseurs ne sont pas ou peu freinés. Une modification de la réglementation pourrait survenir pour réorienter les propriétaires vers la location classique de leur bien.
Pendant ce temps Airbnb continue son développement et lance Airbnb plus, sa catégorie logements haut de gamme. (38.120 €)